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Folivora Sonora

Juillet 2015 (2)

17 Juillet 2015 , Rédigé par edobeing Publié dans #Interviews

Q: Contrairement à vos précédents travaux, je n'ai pas l'impression qu'un thème principal est développé sur "Carnage". Avez-vous travaillé différemment cette fois?

F: C'est difficile de répondre à cette question parce qu'on travaille toujours différemment pour chaque album, mais sans nécessairement se dire: "Allez, on fait autre chose". C'est naturel, ça dépend des moments, des périodes, des choses que l'on vit, des chose qui se passent dans le monde ou bêtement de notre humeur. On ne décide jamais, ou alors très peu, de la forme finale du projet, tout dépend d'ailleurs des morceaux, en écoutant l'enregistrement, on se dit qu'un tel morceau devrait sonner plus ou moins lourds, que tel ou tel instrument devrait prendre le dessus. On essaye que le truc soit le plus viscéral possible, on évite trop de production sauf quand c'est vraiment nécessaire parce qu'on risque d'être déçus quand on joue les morceaux après et qu'ils ne rendent pas comme sur l'enregistrement, même si on sait faire plein de choses avec les loops, mais c'est "sportif" en live alors... Comme sur la dernière plage de "Carnage" ou il y a, je crois, quinze guitares en overdub! Sur ce genre de morceaux, oui, c'est très produit.

P: Et puis je trouve que nos albums ne sont pas dominés par un thème principal, pas nécessairement. Tu as peut-être cette impression parce que les chants sur "Carnage" sont moins présents, sans pour autant qu'il y ait un seul morceau instrumental...

Q: Est-il toujours possible aujourd'hui avec la technologie qui nous entoure de faire des concerts en refusant la présence du moindre appareil photo? Avec les smartphones, ça doit être compliqué.

F: Ça restera pourtant comme ça, il est toujours hors de question de voir des trucs fuiter sur le net, ça me rend dingue, je suis complètement parano avec ce truc, je sais, c'est con. De toute manière, tu sais que la musique pour nous n'est pas un moyen de nous faire connaître auprès d'un large public, la façon dont nous fonctionnons va à l'encontre de l'industrie du disque, même avec celle des labels très indépendants qui doivent rentrer dans leurs frais, faire un peu de promo... Nous sommes heureux ainsi, nous n'avons aucun compte à rendre, on n'a pas besoin de vivre de notre musique, financièrement parlant. C'est un choix de vie.

Q: Vous n'avez jamais été approché par une maison de disque?

F: Si. Même si ces gens étaient extrêmement sympathiques, passionnés, droits, nous ne pouvons envisager de devoir quelque chose à quelqu'un. Et notre façon d'exister est impossible à gérer pour un label.

Q: D'autres projets en préparation?

F: Oui. Les séances de répétitions ont accouché de beaucoup d'idées et on va certainement y travailler. On va presser deux vinyles bientôt, deux singles.

La semaine dernière, j'avais appris qu'EDOB, malgré leurs dires dans cette interview, allait partir en tournée. Il fallait donc éclaircir cela.

F: Quand tu nous as posé la question, rien n'était confirmé. Enfin, je mens, pas tout! Comme tu le vois, on fait trois petites tournées, plus de longues tournée de deux ou trois mois, c'est fini, ça, définitivement! On a reçu pas mal de demandes de personnes qui nous suivent, donc on s'est dit que ce serait bien de partir de nouveau à leur rencontre. On a fait très attention d'aller dans des endroits dans lesquels on a déjà joué de manière à ne plus avoir de mauvaises surprises. On part en terrain conquis, c'est vrai, mais c'est très bien ainsi!

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